A VOIR … à Francheville Eglise Saint Martin du XVIe siècle d’origine romane. Tour carrée en grison et grès. Chapelle de Malicorne, qui a servi de temple au XVIe siècle, n’a conservé que son cœur d’origine romane (propriété privée) La région de Francheville est dotée d’un sous-sol riche en fer. Rome a possédé notre sol pendant 554ans de l’an 57 avant Jésus-Christ jusqu’à la prise d’Evreux par Clovis en 497 et a exploité ce matériau jusqu’à faire de Condé-sur-Iton un centre métallurgique vers lequel convergeaient plusieurs voies romaines (menant à Lisieux, Evreux, Paris) et dont l’une traversait la forêt de Francheville. Au Moyen-âge, les forges se multiplieront et fourniront le fer à une multitude d’ateliers de transformation spécialisés dans les tenailles, clous, étriers… La révolution et les guerres napoléoniennes vont déclencher une intense production de la ferronnerie de bourrellerie : mors, étrilles, éperons… Mais à partir de 1920 l’automobile remplace peu à peu le cheval, et la ferronnerie disparaît. Chaque maison possédait sa forge et en 1914 , il y avait encore 400 forges dans le village. Celles-ci sont reconnaissables à leurs fenêtres à petits carreaux (une petite vitre était moins chère à remplacer si elle était brisée par un éclat de fer). La dernière s’est éteinte en 1988. Un musée est consacré à cette industrie, place de l’église : le Musée de la Ferronnerie. Le village abrite l’un des quelques artisans girouettiers de France, au lieu-dit de la Conarderie : visite de l’atelier et vente de sa fabrication. |