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05-06-2008
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Jacques –François de Chambray

Grand croix de l’ordre de Saint Jean de Jérusalem , amiral français,
à Evreux, le 15 mars 1687, mort à Malte, le 8 avril 1755.Il entra d’abord
dans l’armée de terre, et servit pendant deux ans sous les ordres de son
frère aîné. Au mois de septembre 1705, il revint à Malte, où une marine particulière, distincte de celle des galères, venait d’être organisée.
Embarqué sur un navire pour faire des caravanes exigées, il passa, en
1706, à la suite de deux campagnes, dans l’escadre des vaisseaux.
L’année suivante, au siège d’Oran, attaqué par les barbares, il se distingua
dans plusieurs sorties. Blessé au poignet, il eut le cou traversé d’une balle
pendant qu’il était de tranchée au fort Saint-Philippe. Il guérit, et fut nommé enseigne au mois de novembre 1707. Reçu chevalier en 1710, il était
parvenu au grade de capitaine de frégate en 1723, et commandait la frégate
le Saint-Vincent, lorsque, le 13 mai de la même année, après quatre
heures d’un combat acharné et meurtrier, il força un vaisseau tripolitain de quarante huit canons à amener son pavillon. Après s’être ravitaillé à Malte,
il reprit la mer, et s’empara d’une tartane. Au mois d’août de la même année,
dans une nouvelle sortie, il attaqua un corsaire algérien de trente six canons,
et le força de s’échouer à la côte entre Tanger et le Mont-aux-Singes.
Devenu commandant du vaisseau de soixante canons le Saint-Antoine,
il fit dans la Méditerranée et les mers du Levant une croisière de quelques
mois, qui eut pour résultat de purger ces mers des pirates d’Alger, de Tunis
et de Tripoli, qui les infestaient. Chambray nommé en 1731 lieutenant
général commandant des vaisseaux de la religion, alla attaquer sur la rade
de Damiette, avec les vaisseaux le Saint-Antoine et le Saint-Georges, et
deux tartanes, quarante bâtiments turcs qui devaient se rendre à Smyrne
et à Constantinople, sous l’escorte de deux sultanes, l’une de soixante
dix canons, portant pavillon amiral, la seconde de soixante canons, et il
s’empara de la première, commandée par le fameux Ali-Méhémet, après
deux combats (16 et 17 août ), où elle perdit prés de quatre cents hommes
de son équipage, qui en comprenait cinq cents. Après être parvenu aux plus hautes dignités de l’ordre, Chambray, âgé de quarante huit ans seulement,
vit passer les vaisseaux de Malte sous le commandement  d’un autre officier.
 Pour satisfaire son besoin d’activité, il demanda et obtint l’autorisation
d’élever à ses frais, dans l’ile de Goze, située à une lieu et demie dans le nord-ouest de Malte, une ville, fortifiée de manière à empêcher le retour des
 insultes dont cette ville avait été l’objet de la part des Turcs en 1722 et
 en 1725.En moins de six ans ( 1739-1744) le bailli y avait fondé, une
ville ayant un front de fortifications du côté de l’île et bordée de l’autre par
des rochers inaccessibles, sur lesquels est construit le
fort Chambray.
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Son portrait a été gravé dans la collection d’Odieuvre.
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Son neveu, Louis de Chambray marquis de Conflans, né en 1713, obtint
de l’ordre de Malte, en récompense des services rendus par son oncle, la permission de porter la croix de l’ordre. Il s’occupa d’économie rurale, et
publia un petit ouvrage sous ce titre : Art de cultiver les pommiers, les
poiriers, et de faire des cidres selon l’usage de la Normandie, Paris, 1725,.
Cet ouvrage estimé à été réimprimé sous le titre de l’Art de faire du cidre,
 avec la manière de cultiver les pommiers et les poiriers selon l’usage en Normandie, Paris, 1781, et à la suite de l’Essai sur la greffe, par Cabanis
 père. Il avait publié :
1° Mémoires de la translation de l’abbaye d’Almanesche dans la ville d’Argentan, Evreux, 1739.
Dernière mise à jour : ( 06-09-2013 )
 
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