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23-07-2008
Index de l'article
Le Becquet
ETYMOLOGIE
LES ORIGINES
DESCRIPTION
HISTOIRE et REGLEMENTATION
Classement du BECQUET
Travaux 2002
Les origines

Lorsque Guillaume I le conquérant ou le bâtard,Image duc de Normandie (1035-1087) qui n’avait pas encore conquis en (1066) l’Angleterre construisit la forteresse de Breteuil pour assurer la défense de son duché contre les invasions de ses voisins français, li dut, pour en remplir les fossés, dérivés le cours de l’Iton. Le cours naturel, ainsi asséché, réapparaît néanmoins sous le nom de «  rivière morte » qui passe à Cintray et se dirige sur Condé. La prise d’eau du canal construit par le futur Conquérant pour arroser Breteuil était située à Francheville entre les hameaux de la Pommeraye et du Pressior. Ce canal sur 20 pieds (33 centimétres ou 12 pouces soit  30,48 centimètres) de large, avec des berges de 10 pieds de haut passait par les Roussières, la Couture, le Plessis, le Bois-Drouard, atteignait la Géroulde avant de parvenir à Breteuil. C’est en 1054 environ, selon l’historien Devoisins, que le canal atteignit la forteresse d’autres disent 1060. Les eaux de l’Iton détournées par Breteuil rejoignent ensuite la rivière morte avant Condé.

Un grand demi siècle plus tard, son quatrième fils Henri de Beauclerc, Imageduc de normandie(1106-1135) et roi d’Angleterre (1100-1135), gagnant vers le sud et l’est, entreprend vers 1120, de construire une ville forte qui sera Verneuil, pour renforce, avec les forts de Tillières bâti en 1012 et de Nonancourt érigé en 1112, la ligne de l’Avre face au danger français représenté par le comte de Chartres, le seigneur de Chateauneuf en Thymerais et le comte du Perche.

Mais l’Avre est un territoire français, et, surtout elle coule en contrebas de la colline où l’on élève les remparts de Verneuil. Lui aussi va recourir à l’Iton. Un nouveau canal est ébauché face au premier, et il en reste des traces à  la Rouillardière. Mais il est bientôt abandonné. En effet les ingénieurs hydrauliciens normands, dont on peut admirer le génie, calculent que, pour obtenir une pente suffisante, la prise d’eau doit se faire plus en amont. On construit alors l’ouvrage du Becquet et l’on creuse deux nouveaux canaux, un peu plus élevés que le cours naturel.

Celui de gauche, qui s’étire sur 13,5 kilomètres, se dirige vers Breteuil sans se fondre dés le départ dans le canal de Guillaume. Il passe, comme lui, par la Pommeraye et le Pressoir, puis traverse la Mantelonnière et la Poultière, avant de rejoindre à l’Allier le premier canal, avec lequel il se confond.

L’autre canal, ou cours forcé, dont le tracé est particulièrement étudié, longe lea route de Bourth à Francheville, puis serpente à travers les prairies de Francheville et Gauville jusqu’aux fossés de Verneuil, qu’il alimente, se divise en deux bras pour traverser la ville, longe un moment la route de Paris après avoir receuilli les eux d’un bras artificiel de l’Avre, puis finalement se jette dans l’Avre au-dessous du moulin de Bâlines après un trajet de 16,5 km.

Pour irriguer les prés qu’il traverse, 79 empellements (bondes ou vannes) sont établis sur le trajet entre le Becquet et le moulin aux malades

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pour ménager des prises d’eau. Deux canaux secondaires issus de deux pierres de taille percées, fixées sur la rive gauche de la fausse rivière et dénommées le Trou de Botte et le Trou de Corne, arrosent les terres de Franchevillle , Cintray , Saint-Ouen et Saint Nicolas d’Attez, et rejoignent ensuite le cours naturel de l’Iton.

Ces deux bras forcés, conçus dans un but prioritairement défensif, servirent à irriguer les champs riverains et à actionner de nombreux moulins, côté Verneuil, on trouve d’abord le Moulin aux Malades, puis le Moulin Foulon, et une dizaine d’autres à Verneuil et au-delà. Côté Breteuil, l’Iton arrose le Moulin Malicorne,

celui de Chétivet

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 le Moulin Neuf

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la Poultière, le Marteau, l’Allier et les moulins de Breteuil.

 


Dernière mise à jour : ( 27-11-2009 )
 
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